Hier on s’est jasés du film A Real Pain de Jesse Eisenberg, un film qui a l’air super larmoyant sur papier mais qui est surtout charmant et lumineux.
Maintenant c’est l’heure d’aller visiter le triste pour vrai.
11 - Memoir of a Snail d’Adam Elliot
Sombre film d’animation en pâte à modeler d’Adam Elliot, Memoir of a Snail nous ramène dans l’Australie des années 70. Les jumeaux Grace et Gilbert sont séparés de force à la mort de leur père Percy, un ancien jongleur alcoolique, et doivent composer chacun de leur côté. Face à l’isolation et la tristesse, Grace remplit sa vie d’escargots.
Le style est sombre, mais la lumière est quand même là. C’est un humour noir et grinçant, mais on rit de bon cœur. Il y a beaucoup de peine et de détresse aussi. On parle de mort, de négligence et de dépression, mais on en parle de manière mature et décomplexée. C’est une œuvre puissante et nécessaire à une époque où on a l’impression que le monde entier perd la boule.
Toutes mes aventures cinématographiques sont sur Letterboxd
Tous les épisodes de Cinémoilou